Bonjour
Le parallèle avec Mozart...cette technique de la grandiose comparaison "mine de rien", ça marche toujours. On sent l' habileté commerciale: c'est bossé ou naturel?
Plus sérieusement, je m'attendais à un truc moins "rangé" du genre "réserve de musée pas rangée": des pages avec des dessins dans tous les sens, une sorte de chaos où chacun avec ses yeux ou sa loupe serait parti fouiner. Mais question prix, évidemment... une idée comme ça: vous n'avez pas pensé à faire un artbook sur cd rom (plus de contenu, plus de liberté etc)?
Ma présence à la librairie: j'étais bien à la librairie entre 17H00 et 18H00, mais en mode "furtif"; La "joyeuse tribu" était au fond et l'ambiance était vraiment "fun; je vous ai reconnu, ainsi que Rik (en grande tenue non?
) puis j'ai feuilleté le tirage de luxe et l'artbook, et me suis finalement dit que je n'allais pas les acheter, préférant attendre les futures nouveautés de Percevan.
Et du coup, à cause de tout ça, j'ai passé 10 minutes à réfléchir sur la conduite à tenir:
pouvais-je venir me joindre au groupe sans BD à dédicacer ou pas? comment allaient réagir toutes ces personnes qui paraissaient toutes très bien se connaitre à l'arrivée du parfait inconnu? comment ne pas donner l'impression de "taper l'incruste" ? Ma présence n'allait elle pas altérer la liberté de ton qui est de règle entre amis... devais je acheter pour la forme un des BD: le tirage de luxe? pas satisfait par la couverture...et en plus monsieurs Garit était assis à côté de vous, donc était il poli de venir pour une dédicace d'un album qui l'aurait tenu à l'écart contrairement à l'artbook, où il a plus fait "partie" du processus? Et si je venais avec l'artbook, pouvais-je me permettre d'arriver devant M.Garit sans avoir lu tout son entretien avec vous contenu dans l'artbook?
BREF. Je suis reparti.
Et on dit que la vie est simple...
PS: une anecdote. Le manque d'émancipation féminine vous a fait rater une vente ! une femme, visiblement sous le charme luguyesque revient du fond de la boutique et s'adresse à la caissière:
-C'est un auteur de BD en dédicace là-bas?
-Oui
-Que dédicace-t-il? Parce qu'il a vraiment une "bonne tête".
Mais le mari arrive. Et c'est lui le patron. Il feuillette les Bd désignées par la caissière:
-"non non je n'aime pas le dessin"
Madame, en retrait, essaye bien de se défendre. Elle répète faiblement que "vraiment il a une bonne tête ce monsieur" (deuxième fois. Inquiétude du mari? ),l'air de s'excuser... en vain. La sentence masculine et matrimoniale a été rendue.
Me suis bien marré.