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MA NAISSANCE Création du Personnage 1969 : Avant sa naissance officielle dans Fripounet, Sylvio était déjà dans le crayon de son papa ! Voici un premier essai de planche où l'on voit apparaître Lampion qui de son réverbère interpelle Sylvio pour qu'il le délivre ; Et une seconde où Sylvio découvre pour la première fois le livre où vivent ses futurs amis (cf Sylvio #1 : Petites Histoires Contre le Cafard ) : Case 5 : "Ah merci monsieur. Sans vous j'allais périr. Ma petite flamme qui n'avait plus assez d'oxygène, allait s'éteindre pour toujours et sans ma petite flamme je ne peux vivre !!!" Case 6: "Je me présente. Mon nom est LAMPION et je suis le dernier descendant de la noble famille des Lampions et autres réverbères..." Première Publication
1974 : Naissance dans Fripounet, qui publie le tout premier épisode de Sylvio le Grillon en avant-première, avec Jérina au scénario : Sylvio et la Laitue d'Or
Un grand merci à Philippe Luguy pour ces planches Format Poche Voici une liste non exhaustive des différentes aventures parues en format poche et album cartonné. L'intégralité devrait avoisiner 50 à 70 épisodes !!! 1974 (8 avril) à 1981 : 19 numéros de Pif Gadget, du n°267 au n°638 (scénarii de Gilbert Lions, Philippe Luguy, Patrick Cothias).
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1976 : 1 numéro de Pif Gadget Spécial.
1978 (Juillet) : Hit Parade Comique n°8 :
1978 (Décembre) : Hit Parade Comique Poche n°10 : La Secte du Trèfle Rouge
1979 (juillet) à 1981 (janvier) : 4 numéros de Pif Parade Comique, du n°15 au n°18 (scénarios de Gilbert Lions, Philippe Luguy.)
Retrouvez Pif Parade Comique sur le site Pif-Collection
Merci à Fabrice Castanet Format Albums 1975 : Philippe Luguy a réalisé un album de Sylvio avec les premiers épisodes parus dans Pif. Couverture à l'encre et aux crayons de couleurs et bien sûr encres de couleurs. Le tout sous film plastique incolore sur carton. Une
Aventure de Sylvio le Grillon (tome 1) : Note : Cet album est un exemplaire unique en possession de Philippe Luguy 1988 : Édition en album cartonné chez MC Productions : La Menace du Trèfle Rouge (tome 1) Note
: annoncé mais jamais paru, le tome 2 : Les Libellules Magiciennes 2004 : depuis juin 2004 jusqu'à ce jour : Éditions en albums chez Bernard Grange Éditions :
Et SYLVIO est désormais de retour en albums, depuis 2004 Interview extrait
de "Lames Vorpales" n°6 (1985) Lames Vorpales : Parlons de ce Sylvio. Outre le fait que tu avais déjà introduit un insecte dans tes BD, Sylvio ça correspondait à un désir, à quelque chose que tu portais en toi ou est-ce un hasard ? Philippe Luguy : Il y avait des résurgences du dessin animé. C'est un désir qui ne m'a jamais vraiment quitté. J'avais aussi envie de faire des personnages qui soient mignons, sympa. Surtout qui vivent dans un univers petit. Je trouve qu'un univers miniature permet de nombreuses ouvertures sur le merveilleux, le fantastique, le rêve. Un petit univers, c'est déjà un rêve en soit. J'ai regardé ce qui se faisait autour de moi... Les lutins, c'était déjà pris par les SCHTROUMFS. Les petits animaux, style rats, souris... c'était MICKEY (bien que MICKEY ait grandi, puisqu'il a un chien - ce que je n'ai jamais admis -) et les personnages de Macherot : CHLOROPHILE, SYBILINE qu'il faisait alors. Je me suis dit : " pourquoi ne pas reprendre un insecte ? LV : comment s'est créé l'univers de Sylvio ? PL : Au départ, j'avais une trame simple : JACK le cafard ne supportant pas le bonheur fait tout pour embêter Sylvio et ses compagnons. Le série s'est enrichie en personnages, en thèmes, dans le temps. Ce fut pareil pour PERCEVAN LV : Tu as donc proposé la série à PIF. PL : En fait, j'avais déjà publié un épisode dans FRIPOUNET, avant de proposer la série aux éditions VAILLANT. Ca tombait bien, ils avaient besoin de ce genre histoires. Trois mois après, il me commandait le premier épisode. LV : Pourquoi Pif ? PL : Je ne voyais pas Sylvio dans Pilote qui avait pris une direction plus adulte. J'aurai bien aimé TINTIN ou SPIROU. Mais la Belgique est plus éloignée que la rue ou se trouve la rédaction de PIF. PIF, c'était un grand titre avec des tirages faramineux. Certaines semaines, ils vendaient à 700.000 exemplaires. C'était pas mal ! LV : Il y a eu trois scénaristes sur Sylvio : Gilbert Lions, Patrick Cothias et toi-même. Comment se sont passées les choses avec tes scénaristes ? PL : Gilbert Lions le premier. Il travaillait avec moi sur la série avant que je ne la propose à un éditeur. Avec Gilbert c'était avant tout une amitié. Nous étions amis avant notre collaboration sur Sylvio. Il dessinait aussi, Gilbert ; il dessinait même très bien. C'est dommage qu'il se soit arrêté par la suite. On se réunissait, on passait des journées ensemble. Chacun proposait ses thèmes, ses idées. On travaillait le scénario ensemble. De temps en temps, j'avais des envies d'écrire. Ca me défoulait un peu. Je me réservais une histoire que je faisais complètement. Il faut ajouter qu'avec Gilbert, on faisait un peu Sylvio pour nous amuser. On ne le prenait pas par dessus la jambe mais pas non plus comme un métier. J'étais jeune et j'avais envie de bouger, de voir des Trucs. Il y a tout cela et d'autres choses qui viennent se greffer là-dessus. Je me suis Marié aussi, j'ai eu mon fils : Cyril. LV : Et Patrick Cothias dans tout cela ? PL : Cothias, je l'ai rencontré à Pif, quelques années plus tard. Quand il repris la série, je lui laissais fait assumer seul le scénario. Je lui donnais quelques idées, mais c'était tout... LV : Pourquoi les éditions VAILLANT n'ont-elles jamais publié d'album de Sylvio ? PL : Simplement parce que VAILLANT est un éditeur de presse. Faire des albums les obligeraient à créer un département "album " et des circuits de distribution en librairie. Ce qui n'est pas évident à mettre en place. C'est dommage qu'ils n'aient pas eu cette démarche. L'absence d'albums leur a fait perdre un nombre invraisemblable d'auteurs de talent : Gotlib, Delinx, Mandrika, Gillon, j'en oublie et des meilleurs. LV : Ce doit être frustrant pour un auteur qui travaille des années chez un éditeur sans se voir récompensé par des albums. PL : Oui, mais au début j'étais fou de joie de bosser pour PIF. Depuis le temps que j'en rêvais, j'étais enfin publié dans un grand hebdomadaire. C'est vrai qu'au bout de quelques années cela ne m'a plus suffit. Il me fallait davantage. C'est une course en avant. Il est effectivement arrivé un moment où je me suis senti frustré de ne pas avoir d'album. L'album, c'est un livre, un objet que tu tiens dans ta main. Ca a quelque chose de magique. Un album qui t'est consacrée entièrement, cela t'apporte une grande satisfaction personnelle. Il y a tout un côté égoïste... Ce qui m'embêtait aussi, c'est qu'avec le système de PIF, je faisais dix histoires entre 4 et 7 planches. J'utilisais des idées qui auraient pu être développées en vingt ou trente pages. Nous ne pouvions pas approfondir nos idées. Nous devions au contraire les condenser. Au bout d'un certain temps, j'ai eu le sentiment de gaspiller mes idées. C'était très déplaisant. Ceci et l'impossibilité d'avoir des albums, ont fait que j'ai arrêté la série. Aussi à cause de PERCEVAN que j'avais commencé. Mais je pense reprendre Sylvio un jour, pour un autre éditeur probablement. |